2ème Congrès de santé mentale : Des professionnels de santé échangent sur les intrications entre la modernité et la tradition

Les acteurs de la santé en général et celle de la santé mentale en particulier ont organisé du 14 au 16 Octobre 2019 à l’ISBA de Cotonou, le 2ème Congrès de santé mentale.
Placé sous le thème : « Santé, Modernité et Tradition », les réflexions ont porté sur les question suivantes : Quelle place pour la tradition et la modernité au 21ème siècle pour le maintien de la santé des humains ? Quel est le rôle des facteurs socioculturels dans la genèse des maladies et quelle est leur place dans le processus thérapeutique ? Comment aborder et intégrer les innovations en santé pour le bien-être global de l’humain ?
Pour la Présidente du Comité d’organisation, Professeur Jeanne Houngbè Ezin, les assises qui se sont ouvertes le lundi 14 octobre dernier constituent une occasion d’informer les professionnels sur les intrications entre la modernité et la tradition, confronter les compétences en vue d’atteindre les objectifs.
Après s’être réjoui de l’initiative qui entre dans le cadre des ambitions du rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi, le Recteur de l’Uac, Professeur Maxime da Cruz, a jugé important d’aborder la thématique de ce congrès sous plusieurs angles entre autres : l’innovation en santé, les déterminants socioculturels des maladies. « J’ai la conviction qu’avec autant de compétences réunies, ce congrès vous permettra d’obtenir des éléments de réponses essentiels à l’amélioration des soins aux malades ainsi qu’au perfectionnement des recherches dans le domaine. Sans la santé mentale, il n’y a pas de santé », a-t-il ajouté.
En procédant à l’ouverture des assises au nom des Ministres de l’enseignement supérieur, de la Santé et des Affaires sociales, le Directeur de cabinet du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Bienvenu Koudjo, a trouvé en ce thème, un vecteur traducteur de la réalité de nombreux pays dont le Bénin, qui dénote d’une part la prise de conscience des enjeux du développement et d’autre part, l’urgence de maximiser et de coordonner l’impact social des activités face à la croissance des besoins en santé, et en particulier, en santé mentale. « La coexistence des notions de tradition et de modernité dans le développement de la santé mentale constitue une problématique permanente pour des actions de développement.
Ces assises conduiront à des recommandations qui constitueront la voix à suivre pour tirer profit des avancées de la science humaine sans oublier les préceptes de base de la tradition. Elles permettront également de coordonner les compétences des hommes de science de la tradition afin de mieux organiser, de manière conjointe, toutes les forces de notre pays au combat à mener pour améliorer notre système de santé », a-t-il souhaité.
Plusieurs communications et partages d’expériences ont meublé ces assises qui prennent fin ce jour, mercredi 16 octobre 2019.
Emmanuel GBETO