Le Directeur de l’Office du Baccalauréat au Bénin, invité dans le journal de la radio nationale mercredi 17 juin 2020, a fait le point des préparatifs de la session de juillet 2020. A tous les niveaux du processus, Professeur Alphonse da-Silva, fait savoir que tout se déroule bien et que tout est au point pour le bon déroulement de l’examen avec beaucoup d’innovations cette année. Dans son entretien, il a parlé de la détection de faux candidats et aussi de chefs d’établissements qui tentaient de frauder à l’inscription. Le Dob a justifié aussi la baisse du nombre de candidats cette année par rapport à l’année dernière – de 100.024 à 95.404 – de même que la situation des centres de composition et les dispositions contre la Covid-19. Ci-dessous, l’intégralité de son intervention.
Comment la crise sanitaire de la pandémie du coronavirus a affecté les préparatifs du Bac 2020 ?
Non, cette crise n’a pas affecté. Nous avons pris des dispositions idoines si bien que nous travaillons, nous préparons l’examen du baccalauréat dans la sérénité mais en nous protégeant.
Quelles sont les dispositions que vous prenez pour le respect des gestes barrières au Covid-19 lors des compositions ?
Avec l’appui du ministre de la Santé que nous remercions d’avance et des ministres en charge de l’enseignement, effectivement il sera mis à notre disposition tout un stock de masque et de gel. Nous allons aussi respecter les mesures barrières. Une personne par table pour que les candidats puissent composer en toute sincérité sans avoir peur de contacter quelque maladie que ce soit.
Quelles sont les innovations apportées au Bac 2020 ?
Au Bac 2020, c’est l’étendue de la pratique de l’informatique, du numérique. Désormais tout se fait en ligne. Les inscriptions, aussi bien pour les épreuves pratiques que pour les épreuves du Bac qui vont se dérouler les 20, 21, 22 et 23 juillet et pour la pratique. C’est déjà dans deux semaines que nous allons organiser les épreuves pratiques pour les séries F, G, eau et assainissement.
Y a-t-il de nouveaux centres de composition cette année ?
Il n’y a que deux nouveaux centres de composition. Le CEG Houèto qui est une zone vraiment dortoir où il y a beaucoup de monde. Ce centre demandait effectivement à devenir centre de composition. Nous avons accepté. Il y a aussi le collège privé Le savoir.
En tout, combien de temps de centre composition avez-vous prévu pour accueillir les candidats ?
Il y a eu plusieurs centres de composition qui ont été éliminés compte tenu du fait que nous avons l’année dernière plus de 100.000 candidats, cette année nous avons au moins 7.000 en moins. Tout se déroule bien. Cette année, nous avons eu l’aide très confortable des collègues de l’enseignement secondaire. Avec le logiciel Educmaster qui nous a permis de détecter de faux candidats et de mettre à nu les chefs d’établissements qui ne remplissent pas les conditions et qui veulent faire passer des candidats.
Au totale cette année, nous avons 95.404 candidats. C’est en baisse par rapport à l’année dernière tout simplement parce qu’il y a eu beaucoup d’amis et aussi les mesures de surveillance de détection des faux candidats, des candidats qui sont en seconde ou en première qui veulent tenter leur chance au baccalauréat. On ne tente pas sa chance au baccalauréat. On s’y prépare et on réussit. Les moyens ont été mis à la disposition de l’Office du baccalauréat pour accomplir sa mission au grand bonheur de tout le peuple béninois.
Quels sont vos conseils à l’endroit des candidats ?
Je les encourage à bien réviser leurs leçons ; à bien se préparer et aussi de veiller aux mesures barrières contre la pandémie ; de ne pas veiller trop longtemps jusqu’à 2h, 3h du matin pour dire qu’ils sont en train de se préparer. Le baccalauréat se prépare dans la sérénité. La nuit, il faut dormir. Ce n’est pas la nuit qu’on prépare le baccalauréat. Puis aussi manger bien et se préparer. Il n’y a pas d’épreuve miracle. C’est ce que les candidats ont vu en classe que nous allons leur demander.
Transcription : Le Chasseur infos