Le projet « Ma Culture, Mon Futur » a grandi de 10 ans. L’anniversaire a été célébré le vendredi 28 Février 2020 à son siège à Agblangandan. Initiative entièrement financée par Alexandrine Avognon, promotrice de l’entreprise ‘’Arise group’’, il a permis un bilan élogieux que l’organisatrice a exposé aux autorités et invités.
Dans ses œuvres sociales, le centre socioculturel de Alexandrine Avognon a pris en charge la scolarisation de plusieurs centaines d’orphelins et enfants démunis et soulagé des parents, ont témoigné des assistantes sociales à cette manifestation. A ses dix ans d’existence, le concept « Ma Culture Mon Futur » qui a fonctionné jusqu’ici sur propre financement, et qui a pris en charge une dizaine d’autres enfants démunis, issus des communes de Bassila, d’Abomey, de Cotonou, de Sèmè-Podji et de Ouidah pour cette fête, a les mains tendues.

On retient que plus de 500 enfants ont déjà bénéficié des initiations culturelles diverses pour constituer la pépinière d’un encrage socioculturel, pour une intégration de l’identité culturelle propre au Bénin. Des danses patrimoniales jusqu’à la sérigraphie, en passant par l’apprentissage de nos langues, de l’artisanat, lecture-écriture, les tresses africaines, la teinture, les enfants ont été initiés et formés pour être positivement reformatés, désormais fiers de revendre les r riches valeurs de leur culture identitaire, selon la localité.
Des résultats culturels salutaires
Plusieurs tableaux artistiques très enrichissants ont été présentés par les tout-jeunes apprenants et pensionnaires de ce centre socioculturel, émerveillant le parterre d’invités. Ces enfants formés à la source des us et coutumes du Bénin ont dansé sur tous les rythmes du terroir toute une soirée, en présence d’acteurs culturels et personnalités, visiblement émus de leurs prestations.
La vocation du concept « Ma Culture Mon Futur », selon la promotrice du centre, Alexandrine Avognon, est de faire de chaque Béninois, toutes catégories confondues, l’ambassadeur de sa culture.
Pour y arriver, poursuit Alexandrine Avognon, le centre s’est appuyé sur une pépinière de jeunes enfants écoliers initiés aux danses patrimoniales, l’apprentissage de nos langues, l’artisanat, les tresses africaines, la peinture, la sérigraphie dans différents ateliers organisés.
Pour bâtir, et mieux former des « Ambassadeurs de la culture » béninoise, ces enfants, porte étendard de la culture béninoise exhortent les pouvoirs publics à sauver et promouvoir le potentiel en eux. Plusieurs voix se sont donc levées dans l’assistance, pour venir en appui aux œuvres de la Promotrice Avognon, d’autres promettant de rendre compte aux autorités compétentes pour des actions d’envergure.
Pierre DOSSOU