Par décision n°041/ORTB/DG/SG/SAJ ce lundi 18 mai 2020, Angela Kpeidja est « nommée dans les fonctions de Chef du service web ». Sur son compte twitter, elle écrivait : « Réparation administrative ! Maigre consolation ». Elle annonçait aussi dans ce post que cette semaine est « décisive » pour son « combat ». « Jusqu’au terminus. Promesse d’une femme touchée dans son amour propre ».
Pour mémoire, il y a deux semaines, la journaliste à la télévision nationale profitait du 1er mai, fête internationale du travail pour briser le silence au sujet des pratiques de viol, humiliation, intimidation, harcèlement moral et sexuel en milieu de travail notamment dans les médias. « Une fête disent-ils de travail, alors même que le travail, dans mon milieu est totalement décousu. Le harcèlement sexuel en milieu de travail, même à mon âge a encore droit de cité avec des humiliations de tout genre y compris la baisse de l’estime de soi… Viol, harcèlement moral et sexuel… j’en ai marre. Dites-moi comment on célèbre le 1er mai dans une maison où la religion de tous est devenue le silence dans la frustration ? », a-t-elle écrit dans un post sur sa page Facebook.
Quelques jours après, le chef de l’Etat a eu une rencontre avec les responsables de l’ORTB en présence de certains ministres du gouvernement et de la ‘’victime’’. Hier, sur sa page facebook, elle rappelait qu’« une réparation administrative des préjudices est exigée par le Président Talon sans préjudice d’une suite judiciaire ». Mais elle se dit « déterminée à obtenir justice de la grande maison béninoise de la Justice ».