Bénin/Concours d’auditeurs de Justice : 80 postes en jeu, 1.849 candidats dont 02 malvoyants composent

1.849 candidats dont 581 femmes participent depuis ce samedi 05 octobre 2019 au lycée Coulibaly à Cotonou, seul centre de compositions retenu, au concours d’auditeurs de justice. Organisé par le gouvernement, la première épreuve, celle de culture générale a été lancée ce samedi, par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Mathys Adidjatou et son collègue de la Justice, Sévérin Quenum. Ils étaient assistés du Directeur des examens et concours de l’enseignement supérieur, du Directeur de l’office du Bac et du Directeur du recrutement.
Après avoir pris connaissance du dispositif organisationnel mis en place par l’équipe technique à l’organisation, malgré la pluie diluvienne qui s’est abattue sur Cotonou, les deux ministres ont procédé au lancement des épreuves écrites de ce concours de recrutement de 80 auditeurs de justice.
Après un état des lieux du secteur de la justice au Bénin, le garde des sceaux, Sévérin Quenum, a laissé entendre que le Gouvernement poursuit sa politique de renforcement des capacités des ministères en ressources humaines. « Pour le compte du ministère de la justice, 80 auditeurs de justice seront recrutés pour améliorer la qualité des services aux usagers », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, Mathys Adidjatou a rassuré les uns et les autres du bon déroulement du concours. « Des dispositions ont été prises pour l’organisation d’un concours transparent », a-t-elle laissé entendre.
Durant deux jours, les candidats auront à composer dans trois matières à savoir : culture générale, procédure pénale et procédure civile.

Il faut noter que les statistiques révèlent plus de 1.949 personnes ayant déposé leur dossier pour prendre part au recrutement. ais après étude et examen, 100 dossiers ont été rejetés réduisant le nombre à 1849 candidats dont 581 femmes et 1268 hommes.
Au nombre des raisons, l’autorité annonce le non respect du critère de limite d’âge par certains, et le diplôme requis pour d’autres.
Emmanuel GBETO