La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Madame Éléonore Yayi Ladékan et son collègue des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle Mahougnon Kakpo ont procédé, ce lundi 20 juillet 2020, au lancement officiel des épreuves écrites de l’examen du baccalauréat au CEG Houéyogbé dans le département du Mono.
Au total, 95.404 candidats planchent pour les épreuves écrites du premier diplôme universitaire sur l’ensemble du territoire national. 35.049 filles et 60.355 garçons répartis dans 137 centres de composition. Soit une baisse de 4.620 candidats par rapport à l’année dernière dont l’effectif était de 100.024.
Tenant compte du contexte de la crise sanitaire dans lequel la session 2020 du BAC se tient, les deux représentants du gouvernement ont, à l’occasion de ce lancement, insisté sur le respect strict des gestes barrières contre la Covid-19 et des mesures spécifiques indiquées dans le cadre de l’organisation de l’examen. Surveillants de salle, superviseurs et parents d’élèves sont invités à veiller à ce que chaque candidat porte le masque et se désinfecte les mains avant l’entrée et à la sortie de salle.
Les deux autorités ont aussi prodigué de sages conseils aux candidats en les invitant à dominer leur stress. « Le BAC n’est pas un concours, c’est un examen. C’est comme le devoir surveillé auquel vous êtes habitués en classe » a laissé entendre le Ministre Mahougnon Kakpo. La ministre Éléonore Yayi Ladékan quant à elle, a recommandé aux candidats d’aborder les épreuves dans la sérénité et sans pression. Elle les a invités à donner le meilleur d’eux pour faire honneur à leurs parents qui ont tant investi dans leur éducation.
Après le lancement officiel, les deux ministres ont ensuite mis le cap sur les CEG Bopa, Comè dans le département du Mono et Houèto dans la commune d’Abomey-Calavi pour constater le bon déroulement de l’examen.
Devant chaque salle de composition est disposé des kits lave-mains, les candidats avant d’entrer dans les salles ont reçu dans leurs mains une coulée de gel hydroalcoolique et à l’intérieur des salles, la distanciation sociale est respectée avec un candidat par table. Sur le plan organisationnel précise-t-on, l’office du baccalauréat a pris toutes les dispositions tant au niveau des ressources humaines, matérielles que financières pour que l’examen puisse bien se dérouler.
A l’occasion, les deux ministres ont rassuré les candidats de ce que le baccalauréat est un concours et non un examen. Pour Mahougnon Kakpo et Eléonore Yayi Ladékan, tout ce qui a contribué à l’organisation de cet examen doit se poursuivre dans la sérénité. Les surveillants de salle ont été aussi invités à empêcher les éventuels cas de tricherie.
Selon le ministre Mahougnon Kakpo, l’organisation du BAC 2020 a été un pari que le gouvernement vient de gagner parce que, fait-il remarquer, « il y a quelques mois cela n’était pas gagné d’avance à cause de la situation de crise sanitaire que traverse le monde entier ». Pour Mahougnon Kakpo, c’est grâce aux dispositions prises par le gouvernement que l’on est parvenu à relancer les examens. Il rassure en outre que sur le plan sanitaire, toutes les conditions sont réunies pour que l’examen puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
L’innovation apportée au BAC 2020 dans le département du Mono, a dit la MESRS, Eléonore Yayi Ladékan, est la concentration des candidats des séries F3 et F4 au centre de composition du collège Catholique de Lokossa ».
On retient en terme de statistique, que le Bac 2020 a mobilisé au plan national 95 404 candidats. Dans le département du Mono, ils sont 4 550 candidats repartis dans neuf (09) centres.
Après Houéyogbé, la délégation interministérielle s’est également rendue dans les centres d’examen de Bopa et de Comè où tout se déroule sans problème aucun.
Selon les statistiques rendues public, 95 404 candidats dont 35 049 filles et 60 355 garçons contre 100 024 en 2019 à être régulièrement inscrits pour cet examen qui donne accès aux études supérieures aux lauréats. Dès lundi,137 centres contre 142 l’année dernière vont accueillir les candidats.
Dans le département du Mono qui accueille le lancement officiel, 4 550 candidats dont 3 014 filles sont attendus, contre 4 958 postulants l’année dernière.