Les masques sont tombés et bientôt, des centaines de reversés illégaux de l’administration publique se verront, non seulement, purement et simplement à la porte mais répondront également de leurs actes, et ce bien sûr, avec leurs complices au plus haut niveau de l’État.
C’est le rapport d’audit diligenté par le régime actuel qui l’a révélé. Des centaines d’individus diplômés ou sans diplôme ont été frauduleusement insérés dans le système administratif.
Selon les résultats du rapport, ces reversés illégaux étaient connus sous différents vocables. On les appelle agents occasionnels, agents contractuels, mesures sociales, agents communautaires, agents PIP….. Ils percevaient leurs salaires soit sur le budget des projets ou de la structure dans laquelle ils sont, ou pire encore par des tickets valeurs.
Toutefois, il convient de souligner que les dénonciations ont commencé depuis 2011 avec un cas flagrant de manœuvre frauduleuse de reversement au ministère de l’intérieur. Mais le gouvernement d’alors avait fait la sourde oreille en laissant la situation pourrir jusqu’à ce que le gouvernement actuel se saisisse du dossier.
Ainsi, plus de 1300 agents ont été frauduleusement enrôlés dans la fonction publique et occupent la direction de certains services de l’administration.