La tension monte de plus en plus dans le rang des acteurs de l’éducation au Bénin. Une situation qui laisse croire que le dialogue social est à nouveau en panne. A l’instar de certains de leurs collègues, les membres de la partie syndicale de la Commission Administrative Paritaire du Ministère des enseignements maternel et primaire sont très remontés contre le gouvernement. A l’origine, le contenu des conclusions du dernier Conseil des ministres, tenue le mercredi 06 Mai 2020, à propos de la reprise des cours.
Par une déclaration rendue publique ce jeudi 07 Mai 2020 et signée par son porte-parole, Fabrice HOUNSOUNOU, ces acteurs du système déplorent l’attitude du ministre des enseignements maternel et primaire qui n’a pas répondu favorable à l’audience sollicitée par les partenaires sociaux depuis le 27 Avril 2020 pour un état des lieux de la prévalence du Covid 19 dans le rang des apprenants et des enseignants afin d’échanger sur les mesures pratiques prises par le gouvernement pour concilier les activités académiques et les mesures bannières.
A la lecture de la déclaration, les signataires font constater que le gouvernement n’a fait que renforcer les inquiétudes des parents d’élèves qui s’attendaient à de meilleures mesures devant permettre aux apprenants de poursuivre les cours dans des conditions meilleures pour une fin d’année scolaire 2020-2021. Toutefois, la commission reste ouverte pour partager ses propositions avec le ministère de tutelle et le gouvernement.
Pierre DOSSOU