Après 40 ans-10 mois-23 jours de service à la Nation béninoise dans le secteur de l’enseignement, le professeur Gabriel Coovi Boko est admis depuis 1er octobre 2020 à faire valoir ses droits à la retraire. A l’occasion des hommages organisés en son honneur par le Laboratoire d’expertise et de recherche en éducation, formation et orientation (Laerefor) à travers un colloque international sur le campus d’Abomey-Calavi, il a prodigué des conseils à ces collaborateurs appelés à poursuivre le combat qu’ils ont menés ensemble pendant plusieurs années. Il a indiqué que la tâche qui les attend en tant que spécialistes des sciences de l’éducation demeure immense. Son souhait, a-t-il martelé, c’est que ces derniers « gardent fermement la ligne ». « Ne vous raccommodez d’aucune souillure ; évitez tout raccourci qui vous entrainera à des compromissions regrettables », leur a-t-il conseillé. Le viatique que le professeur Gabriel Boko leur offre, c’est la devise qu’il adoptée : « Instruire les hommes sans les distinguer ; se distinguer en instruisant les hommes ». Il a invité ses successeurs à être des « semeurs d’espoir ».
Dans ses propos de reconnaissance à l’initiative du Laerefor, il a rendu lui aussi hommage à des personnalités qu’il a rencontrées sur son parcours et qui l’ont galvanisé dont le professeur Maxime da Cruz et le professeur Pierre Mèdéhouègnon. Il prie pour que ses successeurs rencontrent aussi de ces genres de personnes qui savent, témoigne-t-il, en quelques mots transformer le coup d’une vie.