Le colloque scientifique international organisé par le Laboratoire d’expertise et de recherche en éducation, formation et orientation (Laerefor) en hommage au professeur Gabriel Coovi Boko a pris fin dans l’après-midi du vendredi 23 octobre 2020 après trois jours de travaux. L’homme à l’honneur s’est dit comblé et pouvoir partir sans crainte. Mais il garde toujours sa plume en activité pour une révélation sur un sujet non encore creuset par les spécialistes africains de l’éducation.
« J’ai été agréablement surpris. Je puis dire que je suis comblé et je suis rassuré que je peux partir tranquillement. Plus de crainte désormais, la maison est gardée », a affirmé professeur Gabriel Coovi Boko au terme du colloque international organisé en son honneur autour du thème « Les sciences de l’éducation et de la formation à l’école africaine : regard pluridisciplinaire ». Ce colloque international était une occasion pour lui dire merci et consacrer son départ à la retraite. Ces trois jours d’échanges et de débat dédiés au professeur Boko pour 40 ans-10 mois-23 jours au service de la Nation, il fallait le faire, réaffirme le président du comité d’organisation Patrick Houessou. A l’en croire, le souhait le plus ardent du comité, c’est de pouvoir sortir officiellement les actes de ce colloque le 31 janvier 2020. L’homme à l’honneur s’est dit fier et a exprimé ses reconnaissances et félicitations à toute l’équipe d’organisation et souhaité que tous les collègues du département des sciences de l’éducation et de la formation puissent un jour bénéficier d’un honneur aussi grandiose.
Encore sur le chantier
Outre cette fierté, l’homme célébré a avoué qu’il part sans avoir répondu encore à une préoccupation de ses collègues qui lui ont demandé de les instruire sur les grossesses gémellaires. Au-delà des précautions purement psychologiques que les ancêtres ont prévues, il faut des précautions psychopédagogiques pour qu’à la naissance, les jumeaux n’aient pas de problème particulier quant à la scolarisation, à en croire le professeur. C’est un sujet qu’eux, spécialistes africains des sciences de l’éducation n’ont pas encore creuset et révélé. Mais il avait pris, lors d’une rencontre à Bamako, l’engagement d’œuvrer à une publication peut-être collective à ce propos. Il part à la retraite sans l’avoir fait. Il le regrette mais rassure de pouvoir honorer cet engagement. « Tant que je respirerai, ce libre paraitra. Ma plume n’est pas déposée », promet le professeur.