Le groupe Les Pepit’Art du Bénin est aussi au Marché des arts et du spectacle (Masa) qui se déroule en Côte d’Ivoire. Ce groupe d’enfants mis en place par l’Association Leader Solidaire de Mèdédjonou (Lsm) à Porto-Novo sera sur scène lundi 9 mars 2020 à l’Institut français d’Abidjan puis à l’école Cité policière Adjamé jeudi 12 mars. Albert Houngua, leur encadreur, nous parle de leur produit sur ce marché avant ces deux dates.
Le Chasseur Infos : En 2018, naissait le groupe Les Pepit’Art de Mèdédjonou avec des enfants. En 2020 déjà, vous êtes sur le Masa. Quel est le secret ?
Albert Houngua : Ça peut paraître un miracle effectivement parce qu’il y a plusieurs anciens groupes qui n’ont pas encore eu cette chance mais c’est la création que nous présentons. L’année dernière on était déjà au Togo.
Qu’est-ce que vous venez vendre au Masa ?
On a une création qui s’appelle « Racine».
De quoi s’agit-il ?
C’est la danse, le chant et la percussion par les enfants. On va jouer à 14 sur la scène, 13 enfants et moi. Chez nous au Bénin, on a un tambour qui s’appelle kpahounwhlè. Il y aura dix sur scène avec d’autres percussions. Il faut faire un tour pour les découvrir. C’est un spectacle de 40 minutes.
Quelle est votre vision pour ces enfants ?
Ils sont des élèves. C’est pour leur donner la joie, le goût des arts et leur dire que l’art aussi est un boulot, c’est un travail ; ça n’empêche pas d’étudier. Ils sont tous des élèves mais si à la longue quelqu’un veut rentrer dans l’art après, il le pourra facilement. C’est aussi pour qu’au Bénin nos rythmes ne disparaissent pas. Comme on vient de Porto-Novo dans le département de l’Ouémé, on fait le Zinli, le Sato, le Adjogbo, le Djègbé, le Mansègohoun et le Hounguan. On a aussi créé des rythmes.
Par Blaise Ahouansè (Depuis Abidjan)