Le Représentant résident du Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin, Guy Adoua, a parcouru hier, lundi 28 septembre 2020, plusieurs écoles pour constater la reprise effective des cantines scolaires dès ce jour de la rentrée scolaire 2020-2021 et discuter aussi avec les communautés à la base afin de mieux faire que les années précédentes.
Lundi 28 septembre 2020, 1er jour de l’année scolaire 2020-2021 au Bénin. Déjà, les enfants ont commencé par jouir de leur droit à un repas chaud et sain à l’école dans le cadre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (PNASI) conduit par le PAM au Bénin. C’est le constat fait par le Représentant résident du PAM hier. Guy Adoua est allé visiter des écoles dans les communes d’Allada, Zê et d’Abomey-Calavi dans le département de l’Atlantique. « Dans toutes les écoles que nous avons visitées ce matin, les vivres ont été livrés à temps, la cuisine a fonctionné très bien, les enfants ont mangé à temps. C’est une satisfaction. Je suis très satisfait. C’est un bon résultat », a-t-il affirmé à la fin de la tournée.
Il était en effet question pour lui de s’assurer de la fonctionnalité des cantines déjà le jour de la rentrée. « Nous avons décidé de visiter les écoles le premier jour de la rentrée scolaire pour se rendre compte que les dispositions étaient prises pour que les enfants mangent le premier jour de la rentrée scolaire. On veille à ce que vous – les enfants, ndlr- mangez- », a indiqué le représentant résident à l’entame de la visite à l’école primaire publique Dodji-hô dans le village de Vèhoui, dans l’arrondissement de Sékou à Allada.
L’implication grandissante des communautés
Dans toutes les écoles parcourues, plus que la délégation du PAM, les communautés étaient aussi mobilisées pour cette reprise effective des cantines scolaires le premier jour de la rentrée. Les parents d’élève de Dodji-hô ont témoigné de l’efficacité du système visant l’implication des communautés à la base mis en place par le PAM non seulement pour le bon fonctionnement des cantines scolaires mais surtout pour la pérennisation. Elles y participent par le biais de diverses initiatives dont l’installation de jardin, la construction de cuisine, etc. En la matière, l’école primaire publique Goulo-Sodji dans la commune de Zê est un modèle. Le niveau d’engagement et de contribution de la communauté dans cette école est à partager, selon le représentant résident du PAM. Ce témoignage constitue en même temps une lourde responsabilité pour cette école et toute la communauté de Goulo-Sodji, d’après le maire de Zê, Amadé Moussa. Il va falloir pour lui, mieux faire. A l’école primaire publique Glo Fanto dans l’arrondissement de Glo à Abomey-Calavi, un partenaire a décidé de construire une cuisine, un réfectoire et un magasin. Les travaux sont en cours déjà.
Dans toutes les écoles parcourues, ce fut une joie sur les visages de tous les parents, aussi des enseignants et des autorités locales et communales. Les enfants mangent bien ; les communautés bénéficient d’infrastructures. Outre l’expression de leur joie, elles ont aussi fait part de doléances pour plus de réussite tout en réaffirmant leur engagement à s’y impliquer davantage. De même le PAM est disposé à les appuyer davantage. « Tout ce qu’on veut, c’est de faire avec vous. Nous sommes prêts à accompagner les populations qui ont la volonté » a affirmé Guy Adoua. Il question pour lui de maintenir le cap. « Pour moi, même si on fait bien, ce n’est pas suffisant, on peut faire encore mieux. L’objectif c’est de faire davantage mieux que ce qu’on a fait jusque-là », a-t-il lancé aux communautés visitées.
Blaise Ahouansè