L’Inter Collectif des pré-insérés : CoNEPIB et CEPI-MEMP a été reçu le vendredi 28 août 2020 par le Conseil National de l’Éducation (CNE) au siège de l’institution à Agblangandan. Face aux membres du CNE, les représentants de l’Inter Collectif ont passé en revue toutes les difficultés que les enseignants pré-insérés vivent. De la marginalisation dans les écoles, en passant par les traitements peu valorisants du point de vue des émoluments, du délai du contrat et de la question des déploiements à l’emporte pièce pour aboutir à la situation de leurs collègues non déployés et du dernier test resté sans résultats proclamés.
Aucun point n’a été omis. Après cela, des propositions ont été faites par l’Inter Collectif pour une gestion plus optimale de la situation des enseignants pré insérés et qui contribueront, certainement, à l’efficacité et à la performance du système éducatif national. Celles ci peuvent se résumer en ces quelques points: de faire passer le contrat des pré-insérés de 9/12 mois à 12/12mois, de revoir à la hausse les salaires payés aux pré-insérés l’année dernière à compter de cette année scolaire 2020-202, de maintenir au poste, les enseignants pré-insérés de l’année scolaire écoulée, sauf ceux qui exprimeront le désir de permutation, de payer la prime de rentrée aux enseignants pré insérés au même titre que les ACE et APE, puisque c’est une prime qui n’est pas liée à la carrière mais plutôt à la fonction, de déployer en priorité les collègues dans la base de données restés non déployés l’année dernière et enfin de donner les résultats du dernier test pour fixer les collègues sur leur sort.
Les responsables du CNE très ouverte et réceptive ont pris note des doléances et ont cherché à avoir davantage de précision sur certains points de difficultés que les enseignants pré insérés rencontrent. Lesquelles précisions leur ont été apportées. Ils ont dit toute leur disponibilité à transcrire dans leur rapport les doléances et leur bien fondé qu’ils transmettront à l’autorité avec diligence. Ils n’ont pas manqué de prodiguer des conseils aux représentants de l’Inter Collectif afin que celui-ci reste un interlocuteur crédible et responsable auprès de toutes les autorités en charge de l’éducation du pays. C’est sur ces propos qui augurent de l’adhésion de la haute institution des doléances et de sa disposition à accompagner les aspirants, que la séance qui aura duré près de deux heures d’horloge a été levée dans une atmosphère de grande sérénité.
Les regards sont tournés vers le Chef de l’État à qui le collectif a aussi envoyé deux courriers sur leur situation.