A l’ouverture de la table ronde de recherche de partenariat pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels au Bénin, jeudi 27 février dernier, le représentant résident de l’UNICEF a fait part des points sur lesquels il faut, selon lui, agir pour réussir ladite stratégie.
Quatre priorités pour l’opérationnalisation de la nouvelle stratégie nationale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels au Bénin, selon Dr Claudes Kamenga. Des expériences tant du Bénin que d’ailleurs, le représentant résident de l’UNICEF a insisté qu’il va falloir en premier point s’assurer de la coordination et du pilotage de l’ensemble du système éducatif pour plus de cohérence et d’efficacité. La deuxième priorité, c’est de créer un dispositif visant à encourager plus de jeunes et adolescents vers les filières d’enseignement et de formation techniques et professionnels pour parvenir aux objectifs fixés par la réforme.
En point 3, il a évoqué la nécessité de garantir que les compétences développées répondent aux besoins du marché de l’emploi pour faciliter l’insertion dans la vie active des jeunes surtout des plus défavorisés. La quatrième priorité, c’est de mobiliser des ressources domestiques additionnelles nécessaires mais également de nouveaux partenaires pour répondre aux besoins de formation exprimés dans la stratégie nationale.
Mais le défis à relever dans l’ensemble de tout ceci, c’est « la mobilisation du secteur privé, un contributeur privilégié et en même temps un consommateur de produits de la formation technique et professionnelle comme défini dans la stratégie nationale de développement du sous-secteur de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels», indique le représentant résident de l’UNICEF. Intervenant au nom des partenaires techniques et financiers positionnés dans le secteur de l’éducation au Bénin, il se dit convaincu que « cette implication renforcée facilitera une mise en œuvre efficace des actions».
Sèmayi Kodjo