Les étudiants résidents de l’Université de Parakou au Bénin ne sont pas contents du Centre des œuvres universitaires et sociales. Ils ont manifesté leur mécontentement lundi dernier et menacent de reprendre car le moratoire donné au COUS-P pour satisfaire leurs revendications est arrivé à terme. Et ce, sans qu’ils n’aient eu vent d’aucune mesure à ce propos.
Leurs réclamations sont en trois points. Leur porte-parole évoque par téléphone sur radio frissons, la gestion des deux mois où ils ont été, dit-il, « renvoyés » des cabines à cause de la pandémie Covid-19. « C’est normal », affirme-t-il au sujet de la décision. Visiblement, son inquiétude n’est pas forcément sur cette sortie mais sur comment le COUS-P va gérer leur droit. « On demande à savoir, est-ce qu’ils –COUS-P, ndlr- vont nous retourner les sous ou bien ils vont nous prolonger les délais de cabine », confie le porte-parole. « Il y a des camarades étudiants qui ont passé la nuit dehors », se plaint-t-il.
En deuxième point, ils s’opposent à la nouvelle option qui serait en train d’être prise pour le remboursement de la caution de cinq mille (5.000) F Cfa que paye chaque étudiant et qui lui est retournée lorsqu’il n’y pas de casse dans sa cabine. D’après le porte-parole, il leur est revenu que ce sera désormais par virement bancaire.
L’autre revendication de ces étudiants de Parakou est liée aux dotations mensuelles en insecticide, savon et papier hygiénique. Ils ne les ont pas reçues depuis janvier qu’ils ont intégré les cabines jusqu’à ce qu’ils soient pratiquement au dernier mois du contrat avec le COUS au titre de l’année académique en cours, aux dires du porte-parole. « Si on n’a pas des notes qui prouvent donc que nos dotations sont en cours, je crois, on va encore refaire le mouvement », annonce-t-il.
Sèmayi Kodjo